La liste des parfums capiteux se compose, au premier nez, de pomme sucrée, de cailloux, de terre après la pluie, et même de fève. Ensemble plutôt surprenant pour qui a l'habitude du bourgogne (qu'il ne sait d'ailleurs meme pas reconnaître, mais ceci est une autre histoire). Il ne manque plus que le goût de fer, mais c'était olfacultatif.
Après aération, nous retrouvons un peu de sérénité, avec des arômes plus classiques, fruités et miellés.
Opérons maintenant du côté des amygdales. La bouche est un peu sèche (même Jean-Philippe Padié lui-même, il a trouvé la même chose que moi, c'est vraiment un bon dégustateur !), acide, à la fois dure et ronde, tannique, à affiner. J'en attendais du sucre, à défaut d'étendues salines.
Progressivement, il s'assouplit, et le fruité reprend le dessus.
Je ne me suis pas imaginé en Chine, mais ce vin m'a surpris, habitué que je suis aux équilibres rhénans ou bourguignons.
S'il arrive qu'un Anglais vienne me visiter, je saurai recevoir, et lui ferai goûter ce bouquet de nerfs, de 2007, date pas tant que çà à damner.
Dégusté par une journée de pleine lune, en carressant de loin un chien.