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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 21:20

Vu du ciel, le lac de Côme se présente comme un bonhomme courant vers l'ouest : une jambe en bas vers la gauche, une en bas à droite, et le corps, presque vertical, légèrement cabré, en haut. Quant aux bras, on ne les voit pas, on les imagine collés le long du corps.

 

Le lac est entouré de montagnes boisées. Vers le nord, en arrière plan, se superposent les premiers sommets enneigés des Alpes, d'une hauteur de presque 3 000 mètres. Le paysage mélange donc la chaleur de l'Italie, la profondeur des forêts, et l'élancement des montagnes enneigées. C'est un paysage entre lac de montagne et mer Méditerranée.

 

Cela dit, l'eau n'est jamais vraiment bleue. Sa dominante est le vert, mais selon la couleur du ciel, elle peut être vert de gris, voire gris bleu ou métallique et ce, même quand le ciel est d'un bleu profond, sans un nuage.

 

La partie sud (les jambes) sont évidemment les plus étroites. Les montagnes boisées y sont plus abruptes et donnent, à cet endroit, un aspect presque inquiétant. Les bruits y semblent toujours très proches : le cri d'un oiseau, le moteur d'un bateau, les rames d'une barque, le claquement des flotteurs d'un hydravion à l'atterrissage...

 

La partie nord (le corps) est plus large, et gagne de ce fait en majesté et en sérénité. C'est d'ailleurs là que l'on retrouve les plus belles villes, et la plupart des villas. C'est un mélange de rafinement et de langueur. Le temps semble s'être arrêté.

 

La route longeant le lac est étroite, les villes et villages sont à flanc de coteau, voire à flanc de montagne, leurs rues sont étroites et entrelacées.

 

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 19:34

Pouvons-nous dire que la Bourgogne a deux capitales ? Ne pourrions-nous pas plutôt dire que LA Bourgogne a une capitale, Dijon, et LE bourgogne la sienne, qui serait Beaune ?

 

Dijon est la capitale administrative. Elle compte 150 000 habitants, une cathédrale, des hôtels particuliers, un très beau musée des beaux arts (gratuit, donc aucune excuse pour ne pas y entrer), des rues anciennes fort jolies, mais, chose marquante, le vin ne semble pas y être présent.

 

Beaune, 22 000 habitants, ne semble pas jouer dans la même catégorie. Pourtant, sa présence au bord de l'autoroute et au milieu des vignes l'ont rendue célèbre parmi les vacanciers et les oenophiles. De fait, une fois dans la ville, on sent que le vin est sa raison de vivre.

 

Avant d'y arriver par les routes secondaires, il faut forcément traverser, depuis le nord, de petits villages aux noms magiques comme Vosnes-Romanée ou Corton. J'ai personnellement fait un pélerinage devant les vignes de la Romanée-Conti. Sa taille étant inversement proportionnellement à sa renommée, on imagine que tous les touristes ont envie de prendre qui un caillou, qui un raisin, qui, pourquoi pas, un sarment.  Personnellement, et comme le panneau m'y invitait, je me suis contenté de rester à l'extérieur de la parcelle, le dos appuyé à ma voiture, à manger un sandwich en buvant de l'eau.

 

Puis j'ai redescendu l'étroit chemin ; dans la petite voiture blanche qui m'a laissé passer, j'ai reconnu Aubert de Vilaine, le "Père Supérieur de la Romanée-Conti". L'autre route, l'habituelle, était impraticable, car en réfection. Qui sait si cette année, les diverses Romanée n'auront pas un arôme de goudron ?

 

La ville de Beaune elle-même n'est pas bien grande. Elle se compose de quelques jolies rues et places, ainsi que des célèbres Hospices, superbement rénovés depuis 2007. Les célèbres toitures de tuiles vernissées brillent au soleil. L'architecture gothique est superbe, tout comme la grande salle, rendue célèbre par la Grande Vadrouille.

 

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Le reste de la ville est on ne peut plus marqué par la présence du vin : on ne compte plus les cavistes, ni les restaurants. J'avais repéré un restaurant, Ma Cuisine (Passage Sainte-Hélène), mais il était complet. Je me suis rabattu sur Le Goumandin (8 place Carnot), qui s'est révélé excellent.

 

D'autres restaurants m'ont paru attirants. Par contre, que ce soit au Gourmandin ou sur les cartes des autres restaurants, les vins proposés sont nombreux, mais chers ; capitale du vin oblige ?

 

Très belles après-midi et soirée malgré tout. Ville étape à ne pas négliger.

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 20:20

Dans la série noir et blanc, nous sortons de Tôkyô pour aller vers le nord, dans la région de Yamagata (la région des neiges). Akayu onsen, comme son nom l'indique, est une station thermale. La ville elle-même n'a absolument aucun charme, mais on peut s'y détendre, en se promenant dans les montagnes environnantes, puis en prenant de bons bains chauds avant de faire un bon repas puis de se glisser sous la couette.

 

La ville elle-même, donc, n'est pas franchement jolie, hormis un sanctuaire shinto et un temple, situés légèrement à l'extérieur, sur les hauteurs, et dominant la ville. Sous la neige, ils gagnent un charme fou : les statues de lions, de Buddha, de Jizo sont presque entièrement recouverts, seule la tête dépasse dans certains cas.

 

Dans la ville, entre les maisons, un champ de poiriers, entourés d'une large armature métallique chargée de les protéger.

 

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 20:15

Comme l'écrit Florent Chavouet dans son livre Tôkyô Sampo (dont je recommande la lecture avec insistance), Tôkyô est la plus belle des villes moches. Cette remarque pleine d'humour est on ne peut plus juste, tellement cette ville, malgré sa laideur apparente, présente un charme fou, qui la rend incroyablement fascinante et attachante.

 

Participant à ce charme, on peut citer le contraste (parmi tant d'autres, tellement cette ville est faite de contrastes et d'oppositions) entre les places et les avenues bondées, trépidantes, électriques d'un côté, et les ruelles calmes, donnant à la ville cet aspect de village rassurant.

 

Quant aux fils électriques, aussi laids qu'incongrus, ils donnent par leur graphisme et leurs dessins une poésie à ce paysage urbain surréaliste.

 

N.B. Je vais à nouveau lancer un petit concours : les photos de nuit ont été prises à Shinjuku ouest. Mais les photos de jour, des ruelles résidentielles, où ont-elles été prises ? Le premier qui trouve la ville et le quartier (il ne suffit pas de dire que c'est au Japon, n'est-ce pas ?) gagne une bouteille de vin d'une valeur maximale de 10 €, à remettre en mains propres à Paris intra muros. Allez, tous à vos claviers !

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 20:38

Les tours de Shiodome, comme celles de La Défense, sont aussi parfaites en noir et blanc, grâce à leurs jeux de lumière et de transparence.

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 21:05

Les yatai sont des étals vendant et fabriquant de la nourriture simple comme les tako yaki (beignets de poulpe), omelettes... Ils sont installés lors de fêtes, généralement près des temples. C'est un monde coloré, vivant, fumant et bruyant. Le charme du Japon populaire.

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 20:16

L'île d'Arz, située dans le golf du Morbihan, présente des paysages radicalement différents des côtes déchiquetées de la pointe Bretagne. A la furie, le golf du Morbihan oppose la sérénité ; à l'affrontement entre les éléments terre et eau, il oppose le mariage, du ciel se reflétant dans les eaux calmes. La mer vient lécher, caresser les rebords sableux, elle abrite aussi les parc à huitres, qui viennent rythmer la monotonie apparente du paysage.

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 16:19

S'il est une région à laquelle le noir et blanc est seyant, c'est bien la pointe de la Bretagne : ses côtes déchiquetées, ses ciels chargés et changeants, son écume, peuvent rendre magnifiquement toute la palette des gris.

 

Aux tas de pois de camaret, les rochers se détachent sur la mer, formant des formes parfois animales. On peut voir un chameau, ou pourquoi pas une tête de cobra.

 

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Au large, les rochers, assaillis par les flots, dessinent des arabesques d'écume.

 

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Au loin, des phares surveillent le raz de sein, l'un des passages les plus dangereux. Juste avant l'horizon, l'île de Sein émerge à peine, mince langue de terre prête à être engloutie.

 

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Entre les pointes, la baie des Trépassés. Dominée de chaque côté par les falaises, elle est trop plate pour arrêter les rouleaux qui se déversent sur elle, laissant le sable humide, comme un miroir au ciel gris.

 

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 16:50

Avant le 11 mars, ce qui frappait à Tokyo, c'était notamment son extrême luminosité. Ses éclarairages multiples et multicolores, ses grandes avenues féériques, ses ruelles plus sombres. On passait en un instant de l'ombre à la lumière, de la cohue à l'intimité. Qu'en est-il aujourd'hui ? J'ai hâte d'aller vérifier sur place.

 

Dès la gare, la foule est compacte, les couloirs sont très clairs, très propres. Tout a l'air neuf, lumineux.

 

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Il est très facile de s'y perdre. C'est tout simplement la gare la plus fréquentée du monde : 12 fois l'affluence quotidienne de la gare Saint-Lazare. Vous me suivez ? Pour sortir, il faut trouver une sortie. Pas difficile, il y en a 200. Le plus dur est de trouver la bonne. Allez, prenons au hasard, du côté est.

 

Ce côté est dominé par les magasins, de toutes tailles, et notamment plusieurs grands magasins, comme Isetan. On y trouve aussi de nombreux restaurants, karaoke et autres lieux de détente et de plaisir, du plus petit au plus grand, à tous les étages des immeubles. Pour les retrouver, c'est en principe très simple : il suffit de regarder les enseignes lumineuses accrochées aux immeubles. Elles sont évidemment nombreuses et se perdent entre les publicités tout aussi lumineuses et les écrans géants.

 

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Pour aller du côté ouest, il suffit de retraverser l'un des nombreux passages de la gare, ou bien de prendre le petit tunnel bas de plafond passant sous les voies. Pas d'inquiétude à avoir : s'il est peu engageant, il est malgré tout sans risque, et nous mène dans un tout autre quartier. Ici se mélangent les tours du quartier d'affaires et les ruelles, bordées de petits immeubles. Les boutiques sont plus petites, même un UNIQLO s'y est installé.

 

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Enfin, le long des voies ferrées, toujours du côté ouest, se trouvent quelques ruelles, comme sorties d'un film japonais des années 1950. On peut à peine s'y croiser. Elles sont sont bordées uniquement de gargottes où l'on ne mange que des brochettes. Ces petits établissements n'ont que quelques places, une dizaine pour les plus grands, face à un comptoir. On s'installe, on prend une bière, et l'on discute avec ses voisins et avec le cuistot. C'est simple, convivial.

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 20:32

Le Touquet un 1er novembre : la ville et ses avenues droites, bordées de maisons chiques, et plantées d'arbres aux feuilles marron. Le ciel est gris, l'atmosphère humide. Les rues commerçantes sont pleines : la bourgeoisie du Nord est venue passer le week-end - courses le matin, promenade sur le front de mer avant de se retrouver en famille devant le repas dominical. L'après-midi se passera au coin du feu, à deviser gentiment, à moins que le soleil invite à une énième promenade alanguie sur la plage.

 

La plage, justement, est immense, platement infinie. Le ciel et la mer sont vastes, le palette de leurs gris est illimitée. On est à la limite entre la sérénité heureuse et la tristesse du Plat Pays de Brel. La foule a envahi le front de mer et les premiers mètres de la plage. Les cerfs-volants font la course avec le vent. Les chars à voile se découpent sur l'horizon, courant comme des purs sangs. Plus prêt de l'eau, quelques couples se perdent face à l'immensité. Entre les bancs de sable, la mer a laissé des étendues d'eau reflétant le ciel.

 

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