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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 20:38

Un nez de cerise, à la fois vif et rond, de mûre, et de champignon très fin, légèrement animal.

La bouche, fruitée et agréable, possède une très grande longueur, malgré des tanins un peu asséchants.
On a envie d'en boire, et d'en reboire encore, comme un jus de fruits frais.

Buvabilité : 4,5/5 (tanins).

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 17:32
Bonjour monsieur, société "Je pose des fenêtres à tout le monde", nous sommes actuellement dans votre quartier...

Ce coup de téléphone, à 21 heures, quand on mange, tout le monde en a reçu, en reçoit, et en recevra encore. Au moins deux fois par mois, une télé opératrice, c'est à dire une pauvre fille payée une bouchée de pain, m'appelle, pour me proposer de changer mes 3 (trois) fenêtres.

Oui, je n'ai que 3 fenêtres, en bon état, avec du double vitrage posé il y a moins de 5 ans. Et malgré çà, cette pauvre jeune fille, toujours pour son même salaire de misère, continue à me poursuivre, me harceler, pour que je change mes fenêtres. Et en plus, elle fait la même chose avec mes parents, mes amis, mes voisins, mes collègues !!!

Mais P..... DE M.... !!!

Quel traumatisme, quelle haine pour le genre humain, quelle motivation perverse pousse cette jeune fille à importuner autant de personnes si souvent ? Quel intérêt a t'elle à proposer constamment des fenêtres à des personnes qui en ont déjà ? Serait-ce une forme de masochisme ? Une sorte de perversion, qui la pousserait à énerver des personnes, juste pour le plaisir de se faire insulter au téléphone ?

On va me rétorquer qu'elle a besoin de travailler. Certes. Mais proposer des biens ou des services à des personnes qui n'en ont pas besoin la nourrit-elle vraiment ? Tant qu'elle y est, elle n'a qu'à aller vendre des chasse-neige aux Egyptiens, ou des parasols aux Esquimaux !

Alors maintenant, parlons-en de mes 3 fenêtres que j'ai déjà. Elles sont en bon état, et comme je les aime, je leur ai fait installer un beau double vitrage. Oui mais voilà, l'usine qui a fabriqué le double vitrage a mal travaillé, et du coup, un produit liquide coule entre mes vitres, laissant une trainée qui serait peut-être jolie dans un musée d'art contemporain, mais qui va moyennement chez moi.
Il y a une garantie décennale, l'artisan qui m'a posé le double vitrage est prêt à tout refaire gratuitement, mais voilà, il attend que l'usine lui envoie les nouveaux modèles sans défauts. Là, il y a un besoin, mais personne pour y répondre. Qu'est-ce qu'elle fait la jeune fille ? Pouquoi qu'elle va pas bosser dans cette P..... d'usine pour fabriquer les doubles vitrages que j'attends toujours ?

Passons maintenant dans ma salle de bain. J'ai des problèmes d'étanchéité dans ma douche. Seulement voilà, le plombier est comme Jésus Christ : il est barbu, et il vient tous les 2000 ans. Eh ben pourquoi qu'elle viendrait pas elle-même, la jeune fille, avec sa caisse à outils, ses longs cheveux noués dans un joli fichu coloré, et vêtue de son traditionnel t-shirt moulant et de sa non moins traditionnelle salopette de plombière ? Je l'attends tout de suite, surtout si elle blonde à forte poitrine, comme dirait l'autre. Allez, je suis bon prince, même si elle est brune, elle est la bienvenue.

Bon, je termine mon coup de gueule et mes propos de café du commerce avec ce dernier conseil à la jeune fille. Je suis un jeune (je suis anonyme et invisible, je peux faire croire ce que je veux !) cadre (çà c'est vrai) dynamique (mon patron ne lit pas mon blog, pas de risque donc de démenti dans le commentaire), c'est à dire que comme presque tous les individus de mon espèce, je quitte le travail après 19 h 00. Eh bien croyez le ou non, mais dans mon quartier, qui est tout de même une grosse caserne à cadres, la moitié des boulangers ne font plus de pain après 18 h 30 - 18 h 45, et l'autre moitié en fait du dégueulasse, qu'on croirait qu'il a été fait la veille. Et malgré tout, il est cher !
Eh ben voilà encore une idée de boulot pour la jeune fille : toujours avec son joli fichu sur la tête, un tablier à la place de la salopette, et hop, au fournil ! Pour nous faire quoi ? Hmmm, des bonnes baguettes, croustillantes, dorées, fraiches, même après 20 heures, pour moins de 1 €.

Mais non, tout çà c'est du rêve, car la jeune fille préfère s'emmerder en nous emmerdant, avec un boulot tout à fait inutile.

Quelqu'un peut m'expliquer la logique ?
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 18:32

Un premier nez frais et vif, de cassis et de vieux bois discret, avec une pointe de truffe et de foin coupé. Le nez est également floral (rose ancienne, pivoine...), avec un aspect soyeux, qui carresse le nez. Cela rappelle une vieille demeure en été.

Après une longue aération, ressortent également la vanille et la cerise noire.

En bouche, on sent encore du tanin, qui laisse encore du potentiel de conservation, ou permet de supporter un plat un peu fort.

Buvabilité : 4/5 (forcément sur un repas).

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 15:46
Ce 4 juillet au soir, nous étions 14 pour nous rafraichir sur une sélection de riesling, l'un de mes cépages blancs préférés. Comme quoi je n'ai pas de goûts très originaux.

Après l'exercice habituel sur les odeurs et une courte présentation de ce cépage en français et en japonais (ou du moins ce qu'il m'en reste), nous avons goût les vins suivants, dans cet ordre de présentation.


Gobelsburger Riesling 2006 - Niederösterreich


En Autriche, ce cépage ne représente que 3 % de la production, contre 75 % au Grüner Veltliner. C'est donc presque une curiosité.

La couleur est jaune paille, très claire.
Le nez est frais, de citron, de pamplemousse, de pomme, et légèrement floral.
La bouche a une légère pétillance, et un peu de sucre.
Un Riesling sans prétention, à boire jeune, idéal à l'apéritif.

Buvabilité : 5/5.

Prix : 10,90 € (sur cave privée).

Schlumberger Les Princes Abbés 2006


Un standar de cette grosse maison familiale, à la production très diversifiée.

A la vue, il est un peu doré, avec des reflets verts.
De prime abord, il est peu aromatique, se révélant à l'aération sur des notes minérales, mais sans extrémité.
Moins séduisant que le précédent, car plus austère et moins sur le fruit, il n'en est pas moins classique et très agréable à boire.

Buvabilité : 5/5.

Prix : 6,55 €, en soldes chez Nicolas.

Marcel humbrecht : Goldert Grand Cru 2007


On change complètement de registre, et de style.On est sur un Grand Cru, et on sent tout de suite une différence.

Le nez est tout de suite plus aromatique, avec des notes non plus sur le citron ou le pamplemousse, mais sur la rose et le litchi. On aurait presque l'impression d'être devant un gewurstraminer, même si les arômes sont ici moins exubérants.
On retrouve en bouche la rose et le litchi, avec en plus une certaine minéralité.

Intéressant à boire maintenant, mais le garder quelques années ne peut que l'améliorer.

Buvabilité : 5/5.

Prix : 13 €, au Salon des Vignerons Indépendants.

Wirra Wirra The Lost Watch 2007 - Adelaide Hills


Wirra Wirra est une maison australienne de taille importante, et son nom signifierait eucalyptus en aborigène.

On est toujours curieux avant de goûter un riesling, cépage plutôt nordique, en provenance d'Australie, dont le climat doit être tout sauf nordique. On imagine alors un vin très gras, avec un nez très exubérant à dominante de fruits exotiques.

Rien de tout cela, bien au contraire.
D'abord, la robe est très claire, à peu près comme le Gobelsburger.
Quant au nez, il est très discret, et plutôt sur le minéral.
Enfin, en bouche, il est assez peu existant, avec peu d'acidité, et peu de sucre.

Buvabilité : 5/5.

Prix : 14,90 €, au Comptoir des Andes et du nouveau Monde, 19 rue Delambre, Paris 14ème (la caverne d'Ali Baba pour ceux qui recherchent des vins non européens).

Van Volxem Schiefer Riesling 2007


Ah, Van Volxem... Dès que je vois arriver sur la table l'étique avec la rose des vents, mes glandes salivaires se mettent en marche.

Nous avons là un Schiefer Riesling. Non, ce n'est pas une cuvée dédiée à notre chère Claudia, d'ailleurs çà ne s'écrit pas de la même façon. Pfffff... désolé pour le o-yaji gyaagu, mais que voulez-vous, on ne se refait pas comme çà, et puis de toute façon, n'ai-je pas l'âge d'être o-yaji ?

Ici, Schiefer avec un "e" et un seul "f" signifie schiste. Monsieur Roman Niedwoniczanski (j'adore prononcer ce nom comme si de rien n'était, çà impressionne beaucoup les Français, et je ne vous raconte pas les Japonais !) fait de la sélection parcellaire, et produit ses vins en fonction des terroirs, comme s'il s'agissait de grands crus.

Ce vin a une couleur plus foncée que les précédents, et un nez très aromatique et très fin.
Hélas, la chaleur de cette fin de soirée et la fatigue ne nous a pas permis de profiter de ce vin comme il le méritait. L'idéal est de s'installer tranquillement, dans un fauteuil ou à table, avec des amis, et de prendre son temps.

Buvabilité : 5/5 (parceque 6/5 n'est pas une note admise).

Prix : 8,60 €, à la propriété, à seulement 400 kilomètres de Paris. A ce prix-là, on peut s'acheter un 4x4 Mercedes et remplir le coffre.

Van Volxem Rotschiefer Riesling 2007


Cette fois-ci, les schistes sont rouges. Trois lettres seulement, "R" "O" et "T", qui donnent un vin très différent.

Le nez est crémeux, floral, avec une pointe de poivre.
La bouche, sucrée (on est à la limite d'un 1/2 sec) et légèrement pétillante, est agréable, et surtout très nette, ce qui n'est pas toujours le cas de certains Riesling allemands que le sucre rend mous et imprécis.
En plus, avec seulement 9,5 % d'alcool, on peut bien apprécier !

Buvabilité : 4,5/5 (au cas où certaines personnes seraient allergiques au sucre dans le vin).

Prix : 9,90 €, toujours à la propriété.

Ah oui, j'allais oublier :

Les fromages

Il faudra que je les prenne en photo la prochaine fois. Ce soir-là, nous avions :

Clacbitou, fromage de chèvre, frais et assez sec, de Saône et Loire.
Curé Nantais, vache fabriqué à Pornic.
Grise des volcans, tomme de vache d'Auvergne.

Merci à Alex (de la Fromagerie des Moines, 47 rue des Moines, Paris 17ème), pour son accueil et ses conseils toujours avisé.
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 17:39
En cette saison enfin chaude, après le Château de Beaucastel blanc de l'apéritif et le Garrus rosé de Sacha Lichine sur l'entrée , il est temps de rester dans des saveurs méridionales avec ce Bandol rouge.


Au nez, on a un beau mélange de floral, d'animal, de sous-bois, de cuir, de cerise à l'eau de vie.

La bouche est chaude, épicée, chocolatée, avec une pointe de caramel. Les tanins sont agréables. On a de la chaleur et de la finesse, avec juste ce qu'il faut de rusticité, comme un vieux manoir chic.
La fin de bouche laisse une pointe de prune et une impression sucrée.

Buvabilité : 4/5 (sur des nourritures adaptées).

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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 16:18
Eh non, je n'ai pas copié David Michaud, mais c'est vrai qu'en ce moment, nos sujets se suivent... et se ressemblent un peu. Mais ne t'inquiète pas, David, mes prochains sujets ne devraient plus ressembler aux tiens, puisque j'ai une petite série prévue sur le vin.

Bon, ce petit thème, prévu de longue date, est finalement très différent de l'article de David sur Shinjuku.

Les grandes villes japonaises, derrière leur apparence moderne et futuriste, réservent des lieux que l'on pourrait croire oubliés de tous, comme ce que nous avons vu précédemment dans l'article La campagne à Tôkyô  : des petites rues, au milieu de la jungle urbaine, qui rappellent davantage un village, avec ses petites maisons, son calme, ses fleurs, et ses petits magasins de proximité. On marche 50 mètres entre les gratte-ciel et les néons, et on se retrouve 50 ans en arrière.

Et parfois même, au pied des grands immeubles, des grands magasins et des centres commerciaux, entre une sortie de gare et une grande avenue, quelques tables sont dressées, où l'on peut manger sur le pouce une cuisine populaire et simple.

Ici, dans cette gargotte spécialisée dans les yakotori (brochettes), on s'installe sur un tabouret, et l'on mange sur des planches posées sur des caisses de bière. Le luxe raffiné de la cuisine kaiseki est bien loin ! Quand il fait froid, on suspend des bâches en plastique, mais le reste du temps, c'est à l'air libre.

Quand j'y suis passé, en avril dernier, il faisait froid, du moins ce soir-là. Les bâches étaient donc tendues. A mes côtés, deux hommes discutaient. Ils avaient déjà bien bu, et ils parlaient de façon vraiment vulgaire, façon yakuza, comme dans les films, et ne pouvaient plus arrêter leur fou rire. Leur accent guttural et leur rire étaient presque communicatifs.

Mais au fait, où se trouve exactement cet endroit ? Je lance le concours. Le premier qui trouve gagne une bouteille de vin, d'une valeur maximale de 10 €, livrable en mains propres à Paris intra muros, à proximité de mon domicile. Si si, je suis sérieux ! Alors à vos commentaires !



























































































Alors çà y est, vous avez trouvé ?
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 18:11
C'est amusant, dans son blog (link), au sujet de la parution de son livre au Japon, David Michaud a parlé très récemment du quartier de Iidabashi.

Et je comptais en parler aussi un peu, car j'y suis passé lors de mon dernier séjour.

Du fait de la présence de l'institut français de Tôkyô, Iidabashi est considéré comme le quartier français de la ville.

Alors certes, on y arrive par la Chûô sen, l'architecture est purement tokyoïte, et j'y ai déjeuné dans un restauran italien. Malgré tout, on y rencontre davantage de Français qu'ailleurs, et il existe aussi quelques boutiques françaises.

C'est ainsi que le Breton que je suis n'a pas pu rester indifférent en tombant devant cette crêperie, La Bretagne (ouf, çà change de toutes les crêperies La Bolée que l'on trouve en France en dehors de la Bretagne).



Le style a l'air authentique, on a vraiment envie d'y entrer pour se faire un petit coup de nostalgie. Mais je venais de (bien) manger chez Bim Bum Bam Primo ( Restaurant italien au Japon ). Il faudra que j'essaie la prochaine fois, mais d'ici là, n'hésitez pas à me faire part de vos impressions dans vos commentaires, qui ne manqueront pas d'être nombreux, je le sais.

En dehors de çà, Iidabashi reste un quartier japonais, dans son style unique.


Il y a aussi son charmant petit temple, ses nombreuses boutiques, et même cette vieille maison, ancien bar rescapé du fin fond du XXème siècle, complètement délabré, et visiblement beaucoup moins bien entretenu que ses fleurs.


Et puis de nombreux restaurants et izakaya de qualité, où il est très agréable de passer la soirée.
Un quartier finalement très plaisant et authentique, en plein centre de Tôkyô.
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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 20:17
Dans son dernier numéro (n° 19 été 2009), le journal Wasabi nous apprend que le kaiten zushi a 50 ans. L'article nous retrace en même temps l'histoire de cette invention typiquement japonaise (à consulter sur www.wasabi.fr, quand leur fichier sera réparé).

Il y en a encore peu en France, les principaux étant Matsuri Sushi et Edokko. Au Japon, il y en aurait 3 500. Le système est simple : un tapis roulant fait le tour du restaurant, transportant des sushis, que les clients peuvent attrapper au passage. A la fin du repas, la serveuse vient, et avec un appareil électronique, compte le nombre d'assiettes et leurs motifs (chaque motif correspondant à un prix différent).
Les clients sont installés à un comptoir ou à une table, le tapis roulant défilant devant ou à côté d'eux. En même temps, sur cette table ou sur ce comptoir, se trouve un robinet d'eau chaude, des tasses, des sachets de thé, des baguettes, des serviettes, une boîte de gingembre confit, etc.

Seulement voilà, ce système a trois inconvénients majeurs :
  • On ne peut prendre que les sushis qui défilent. Si l'on veut du maquereau alors que défilent des thons, des saumons et des crevettes, il faut interpeller le chef, qui va confectionner spécialement notre sushi, et nous le servir, comme dans un restaurant traditionnel. Limite du système.
  • Il arrive que certaines assiettes ne soient pas ramassées au premier passage. Dans ce cas, elles vont faire un deuxième, voire un troisième passage. Et là, c'est fini ! Plus personne ne va les prendre, car ils ne seront plus considérés comme absolument frais. Mottainai !!!
  • Troisième inconvénient, plus que mineur pour nous, mais très important pour les Japonais : 50 ans c'est long, on ne pouvait pas rester comme çà sans inventer autre chose, çà non !
Les Japonais ont donc inventé le kaiten zushi nouvelle génération. Je vous explique :

A votre table ou à votre place de comptoir, il y a un écran (plat et tactile, cela va sans dire). Cet écran vous présente les différents menus, avec les images, et les prix. Il y a une fonction qui permet de commander ce que l'on souhaite. Sur l'écran, on peut aussi consulter à tout moment le récapitulatif de sa commande.

Au bout de quelques minutes, votre assiette arrive sur le tapis roulant. Une fois au niveau de votre table, un petit bras sort sur le côté du tapis roulant, et pousse l'assiette vers un autre tapis roulant, situé au milieu de la table, et qui se met en marche pour amener l'assiette vers les convives.

Pour que vous compreniez mieux, voici l'explication en images :

En rouge, le tapis principal, qui transporte toutes les assiettes autour du restaurant. Et en gris, le tapis qui récupère VOTRE assiette et l'amène au milieu de VOTRE table. Au dessus, l'écran, grâce auquel les sushis se commandent au doigts...


et à la baguette


Bon appétit !
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 12:51
Eh non, ce n'est pas un sujet sérieux du tout ! Il aurait même pu être intégré dans lun article sur les animaux ou sur le Japon mignon, mais j'ai préféré faire un petit spécial.

Tout le monde ici connait la Caisse d'Epargne, et son symbole, l'écureil. La relation est évidente : comme le mignon petit animal à la queue en panache, le petit épargnant français se met les noisettes au chaud pour pouvoir faire face aux moments difficiles.

Au Japon, AFIAC, une société d'assurance vie, a choisi un autre symbole : le canard. Là, le rapport saute beaucoup moins aux yeux. Alors en attendant que quelqu'un éclaire ma lanterne en me disant pourquoi ce noble palmipède, fournisseur officiel de foie gras, magret, confit et gésier, a été choisi pour représenter l'épargne du bon père de famille, voici quelques photos de la mascotte de la société AFIAC.

Une bien belle mascotte ma foi(e), exposée dans la vitrine de l'agence, et sur une chaise en pleine rue, pour ceux qui ne verraient pas au travers des vitrines.






























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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 21:30
Cette daurade a été pêchée dans l'un des aquariums présents au fond du restaurant où je dînais ce soir-là, et servie en sashimis dans la foulée. Tout l'animal y est passé.


Présentation typiquement japonaise, les tranches translucides alignées sous l'oeil encore humide du poisson.



Et pour être frais, il l'était. A un moment, la queue et les nageoires se sont mises à bouger, lentement, tranquillement, pendant plusieurs minutes. Comme la manifestation d'un reste de vie, au moment où l'âme quittait ce corps que nous allions sacrifier.

Nous l'avons accompagée par un prière, pour la remercier de nous nourrir, et nous avons dégusté la chair, avec respect.
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