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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 22:16
En préambule, une petite présentation de l'hôtel Arietta. Il donne sur une grande avenue de Gotanda. Les escaliers et les paliers sont comme des coursives donnant sur l'extérieur, ce qui rend les chambres un peu bruyantes. Par contre, l'intérieur est impeccable, comme dans 99,9 % des hôtels japonais.

En plus, il y a un petit déjeuner. C'est un buffet, servi directement dans la réception. Il se compose des classiques thé, café, jus d'orange, et de petits pains fabriqués dans la boulangerie de l'hôtel lui-même.






Photo de ma chambre (ne faites pas attention au désordre, comme on dit) et de la salle de bain, avec le siège des toilettes, également une spécialité japonaise. Le bouton "flushing sound" sert à imiter le bruite de chasse d'eau, pour ne pas gâcher d'eau quand on tire la chasse uniquement pour faire du bruit. Ou pour cacher le bruit, si vous voyez ce que je veux dire...








Ce 23 juin, après le petit déjeuner, j'arrive à joindre J, qui m'annonce qu'elle est enceinte de 7 mois. Elle m'invite à dîner chez ses parents pour le 25.

Une fois prêt, je me rends à l'ambassade pour faire traduire mon permis de conduire. L'ambassade se trouve dans un quartier agréable, avec de petits immeubles, et beaucoup de petits commerces, souvent de style occidental. C'est un quartier au style bobo, avec beaucoup d'Occidentaux. La traduction du permis m'est faite par une charmante Japonaise, en 10 minutes montre en main. Le prix de l'efficacité es de 1 489 yens. Je me promène un peu dans le quartier, avant de me rendre à Yokohama.







Arrivé à Yokohama, je visite d'abord China Town. C'est finalement assez petit, et kitsch. On y trouve essentiellement des restaurants chinois, tenus par des Japonais, ce qui est très surprenant lorsqu'on est habitué à l'inverse. Je déjeune dans un établissement de ce genre. Souvenir ni bon ni mauvais.











Entre China Town et la gare, une rue commerçante, avec ce genre de boutiques, et des pulikula, photo matons géants où les jeunes filles se font photographier à plusieurs, puis retravaillent les images en ajoutant des coeurs et des étoiles.






Je me dirige ensuite vers la Landmark Tower, plus haute tour habitable du Japon, avec ses 296 mètres. Au pied, c'est assez désert. Je prends l'ascenseur avec un couple branché. Elle, est habillée en shibuya Girl : cheveux décolorés, petit haut blanc en dentelle, short en jean moulant, bas noirs à mi-cuisses, escarpins argentés, et à la main, l'inévitable Vuitton. A la sortie de l'ascenseur, j'ai droit à un charmant sourire.
















L'ascenseur, justement. 750 mètres/minute (45 km/h), les 69 étages en 40 secondes. Le plus rapide du monde. On n'a même pas le temps de se déboucher les oreilles. Et en haut, on est accueilli par une vue panoramique à couper le souffle, sur toute l'agglomération et sur le large. On y perçoit très bien l'étendue de Tôkyô, son héhétérogénéité, son (in)organisation urbaine, et son enchevêtrement de réseaux. On y perçoit aussi sa puissance et sa modernité.




Je prends un café glacé au bar. Face à moi, le Mont Fuji. Caché par une grosse masse nuageuse. A mes côtés, des enfants, comme dans n'importe quel autre pays, guettent les trains qui passent... 300 mètres sous leurs pieds.

La redescente est aussi spectaculaire. On atterrit dans le Land Tower Plaza, grand centre commercial tout neuf, impeccable, et presque désert. A une extrémité, des escalators circulaires.

J'achète des livres, puis sors. Je traverse le parc d'attraction, puis longe le port, immense, jusqu'au terminal passagers.


L'architecture du terminal est superbe. Tout en bois, en avancée sur le large, il rappelle des coursives de bateau, avec des formes arrondies. Y. m'appelle, nous prenons rendez-vous pour le jeudi.



Après cette visie, dans la rue, je croise un "flic", un petit jeune complètement inoffensif sur son vélo. Et plus loin, un poste de police, comprenant une seule pièce, vide. Et sur la porte, ouverte, un panneau "en patrouille". On est bien au Japon. Presque en face, un commissariat. J'y entre pour demander une adresse. Après de nombreux efforts et une infinie politesse, ils trouvent ce que je voulais. Au moment d'y aller, A. m'appelle. Nous nous donnons rendez-vous à Shinagawa.

Je la retrouve à l'entrée centrale, toujours ravissante, avec son pull rayé et son collier de perles. Coiffure et maquillage impeccables. Une vraie Japonaise. Nous dînons dans une izakaya. C'est une sorte de restaurant, de grande taille, avec tables, comptoir, ou tatamis, où l'on mange et boit bien. L'ambiance y est en général assez bruyante et festive. J'adore ces endroits, pour leur côté fête de la gastronomie. Dès l'entrée, le irasshaimase des cuistots et des serveurs, crié à tue tête, nous met dans le l'ambiance. On est loin de la prétention de beaucoup de restaurants parisiens.

J'apprends que A. a 29 ans. Je suis toujours aussi incapable de donner un âge aux Japonaises. Son style élégant et raffiné lui donne la petite trentaine depuis des années. Je suis sûr que dans 10-15 ans, elle fera toujours le même âge.

Nous nous séparons à la gare. Retour à l'hôtel, où je mets le réveil à 5 h 30 dans l'espoir d'aller voir un entraînement de sumo à la Michinoku beya. Je m'endors rapidement mais je me réveille à minuit. J'ai un mal fou à me rendormir. Le décalage horaire...

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