Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 18:27
Ici, il s'agit de la version en blanc. Très surprenant au départ, avec un premier nez d'orange, très très marqué. Là, je vous vois venir, vous vous dites que je me suis empressé de partir du côté de la Provence.

Mais dites-moi, c'est fou ce que vous me connaissez bien ! En effet, recevant cette odeur d'orange, je suis tout de suite parti vers le sud, dans un triangle délimité par Cassis-Bandol/la Corse/l'Italie. Et puis j'y suis tellement bien parti que j'ai dépassé le TGV PLM.

Mais au moment où les copains ont dévoilé l'étiquette, je suis encore passé pour une bille en matière de dégustation à l'aveugle. C'est donc uniquement pour çà que je continue à m'exercer. Uniquement pour çà.

Après l'orange, par contre, on revient dans la Bourgogne, mais plus la Bourgogne d'abbaye que celle de la Côte aux feuilles d'automne dorées et aux tuiles vernissées brillant au soleil. Ce vin n'est pas paysan, il est cistercien. Odeur de caillou, forte minéralité, à la limite de l'austérité.

En bouche, on a une belle amertume, et toujours l'austérité et le dépouillement. Cà m'a rappelé la nef de l'église de l'abbaye de Fontenay (site).

Comme quoi l'austérité n'est pas un défaut, et c'est finalement un vin auquel on s'attache.

Et si j'ai un conseil, buvez le avec un Saint-Marcelin, c'est le petit Jésus en culotte de velours (pour rester dans le religieux).

Buvabilité : 4,5/5.
Partager cet article
Repost0

commentaires