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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 21:22

Les petites filles jouent à la poupée, les petites garçons jouent aux petites voitures. Les petits garçons jouent à la guerre, les petites filles jouent à la dinette. Plus tard, pendant que les grandes filles font les soldes, les grands garçons vont voir les avions au salon du Bourget.

 

Je nuancerais malgré tout en précisant que j'ai vu des filles aussi enthousiastes que moi devant le meeting aérien. En tout cas, j'ai retrouvé ce dimanche le petit garçon et l'adolescent qui sommeillait en moi comme en chacun d'entre nous.

 

J'ai lu de nombreuses critiques négatives sur ce salon, et notamment l'absence d'avions américains ou soviétiques russes. C'est vrai, en dehors des bons vieux F15, F16, C130 et C5, on avait l'impression que tonton Sam avait fait la gueule. Mais ce ne sera pas la première fois. Il en est de même pour notre grand frère russe. Ce genre de salons est toujours en première ligne pour subire les caprices politico-commerciaux.

 

En ce qui concerne le meeting, il est vrai que dans mon souvenir (donc à relativiser), j'en avais vu de plus spectaculaires, au cours desquels s'affrontaient (par prestations interposées s'entend) les Mirage 2000, F16, X29F (à voilure inversée), Mig 29, Rafale, Eurofighter, Sukhoi 27, etc. 2011 était peut-être plus pépère, mais laissait davantage de place à d'anciens avions, ce qui était aussi très intéressant. On en reparlera plus tard.

 

Pour revenir au sol, il restait tout de même à se mettre sous la dent les fleurons des industries européennes :

 

Le bon vieux Mirage 2000

 

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Le magnifique Rafale (et Dieu sait que je ne suis pas chauvin )

 

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ainsi que les hélicoptères Tigre et NH 90, le Typhoon, Le X3, le B747-8I, le B787, l'A380, et j'en passe. On peut aussi citer le vieux Dassault MD312 Flamant, de 1947, tout brillant dans sa livrée argentée...

 

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Plus récents, ces deux avions aux configurations originales, pour davantage d'aérodynamie, le Piaggio P180 et un bel inconnu :

 

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Dans les hangars, beaucoup de stands réservés aux professionnels, sans intérêt si l'on n'y connait rien, et pour le grand public, les spectaculaires trains d'atterissage ou moteurs d'avions de ligne :

 

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Quand on voit une telle complexité, on se dit qu'il faut une sacrée dose de confiance pour prendre l'avion en étant presque pas stressé. Je me dis même que c'est un miracle que les mécaniciens placent à chaque fois la bonne vis sur le bon bout de tuyau. Je suis presque prêt à prier pour que le miracle s'accomplisse à chaque fois. Allez, n'y pensons plus, et de toute façon, je n'ai pas peur en avion, je n'ai pas peur en avion, je n'ai pas peur en avion...

 

Pendant le meeting aérien, on espère également que les avions vont bien prendre leur envol, et vont bien redresser leur trajectoire au bon moment. Mais rapidement, on est bouche bée devant les évolutions, du plus vieux au plus jeune, du plus petit au plus gros, du plus lent au plus rapide.

 

Le plus lent, justement, le Solar Impulse : immense libellule, aux ailes immenses, semblant faire du sur-place dans les airs. 50 km/h... Ce n'est donc apparamment pas lui qui va parcourir Paris-Tôkyô en 2h30, même en 2050. Ou alors en partant maintenant...

 

Dans son genre, c'est un pionnier : des moteurs électriques, fonctionnant sur panneaux solaires. On se serait cru revenu aux premiers temps de l'aviation, le temps des Blériot, des Ader, des Lindbergh. J'imagine que pour ceux qui y participent, l'expérience doit être exaltante et émouvante.

 

Justement, parmi ces pionniers, un rescapé est parvenu jusqu'à nous, et a fait une apparition dans les airs du Bourget : le Bréguet XIV, opérationnel en 1916. Un presque centenaire.

 

Dans la partie historique, nous avons pu voir évoluer les avions suivants :

 

Supermarine Sea Fire, héros britannique de la Seconde Guerre Mondiale.

 

Lockheed Constellation, la star des années 1950, symbole des premiers vols transatlantiques. Fin et élégant, avec ses 3 dérives et ses 4 moteurs, on peut presque dire que c'est le paquebot France de l'aviation. Un mythe.

 

Sensiblement de la même époque, le Fouga Magister, avion français militaire, très fin lui aussi, ayant équipé la Patrouille de France jusqu'en 1981. Moins maniable que son remplaçant, l'Alpha Jet, il compense par son élégance et la douceur de ses évolutions. A lui le Lac des Cignes, à l'Alpha Jet le French Cancan.

 

Nous avons pu voir aussi des avions de transport militaires. Je l'avoue, le sujet fait beaucoup moins rêver. Pourtant, ce n'est pas inintéressant. Par exemple, l'italien C-27J, petit avion de transport, moitié moins gros qu'un Transall, très maniable malgré ses formes rondes. Distance de décollage et d'atterissage très réduites, capacités de virage et d'ascension apparemment idéales pour intervenir en terrain accidenté et dangereux.

 

Cela semble être aussi le cas de l'A400M, beaucoup plus gros et massif. Une bien belle bête.

 

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Encore plus gros et plus massif, le roi du salon, l'A380. Un mastodonte, avec ses 2 ponts, son allure de cachalot, ses larges ailes incurvées et ses plus de 250 tonnes. Là, c'est du lourd, et pourtant il nous a fait sa danseuse.

 

Quelques petits pas d'élan, et hop, décollage, virages, décrochages, d'une maniabilité et d'une légèreté incroyables. Chapeau l'artiste !

 

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Juste derrière, a suivi le Rafale, dans un style évidemment bien différent. Presque pas d'élan, une montée directe vers les nuages, un looping, puis des figures dans tous les sens, dessinant des arabesques agressives avec ses fumigènes. Impressionnant, tant sur le plan visuel qu'auditif : avec ses deux tuyères, il fait vrombir nos entrailles en même temps que le sol.

 

Pas de photo, tellement l'engin est difficile à suivre. A côté, le mythique F16 apparaissait presque balourd, c'est dire !

 

Moins difficiles à suivre car plus lents, plus nombreux et plus colorés, les héros de la Patrouille de France, qui comme à chaque fois viennent faire leur petit effet. Toujours très beau à voir dans un ciel aussi magnifique.

 

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Côté hélicoptères, le X3 d'Eurocopter, avec ses ailes, ses hélices et ses 430 km/h en vitesse de pointe s'est fait remarquer. Il se trouve que le lendemain, en allant travailler, je l'ai vu s'envoler juste au dessus de moi, à 45° ; il venait de quitter l'héliport de la porte de Versailles. Pour prolonger le plaisir, pour que le lundi aille comme un dimanche.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 20:25

Du pont qui relie les deux parties de la ravissante ville de Kaysersberg, on peut voir cette charmante maison :

 

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C'est celle de la Maison Jean Dietrich, dont j'avais acheté en 2006, entre autres, ce Crémant d'Alsace rosé, 100 % pinot noir. La dernière que j'avais bue était bouchonnée, donc j'appréhendais un peu, mais finalement, celle-ci était parfaite.

 

Un rosé pétillant dans une bouteille parfaitement transparente : tous les atouts étaient réunis pour que le vin soit aujourd'hui moyen, et pourtant...

 

Un bon fruité sans ostentation, à base d'agrumes discrets, et surtout une bouche crémeuse, fine, et très douce. Un vrai régal, pour un rosé acheté seulement 8 €. Comme quoi...

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 21:06

Que dire sur ce vin, sinon qu'il sent la pomme et le pamplemousse, et que la bouche est onctueuse et minérale (silex) ? Oh, tout simplement que c'est bon, qu'on a envie d'y retourner, tout simplement. Pour preuve, la bouteille est très vite partie.

 

Je l'ai partagé avec des personnes, auxquelles j'ai demandé d'estimer le prix que je l'avais payé. Cher producteur, n'écoutez pas la réponse, cela pourrait vous donner de mauvaises idées. D'après ces personnes, donc, ce vin devait valoir dans les 12-13 €. Rien que çà.

 

En réalité, je l'avais payé 7 €/bouteille, au Salon des Vignerons Indépendants.

 

Un coup de coeur, pour un vin à base de sauvignon, mais qui ne présente pas l'acidité excessive de certains vins issus de ce cépage. Il garde du corps et une certaine rondeur.

 

Parfait avec un poisson, cela va sans dire, mais aussi, plus surprenant, avec un financier au yuzu : l'acidité du vin se marie parfaitement avec le yuzu, et la structure du vin soutient parfaitement le sucré du financier.

 

Vivement le prochain salon.

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 20:50

J'entends ou je lis souvent que les vins Français, trop complexes, rebuteraient le consommateur, et que le marché lui préfère des vins simples et directement accessibles, à l'image de certains vins du Nouveau Monde. Cela devient une vérité absolue que c'est le marché qui décide.

 

Le marché... Le marché est-il si représentatif que cela du consommateur ? Le marché englobe t-il tous les consommateurs ? J'ai souvent l'impression, que le marché décide pour le consommateur. Je me dis pourtant que face à une offre plus diversifiée, le consommateur choisirait peut-être autre chose que ce que le marché (ou plutôt le marchand) tend à lui imposer.

 

Dans le volume 18 des Gouttes de Dieu, le chef de Shizuku déclare : "Les vins des domaines qui montent en ce moment se vendent sur leur délicatesse". Réponse de Shizuku : "La cuisine française elle-même, d'une certaine manière comme la japonaise, joue tout sur la délicatesse et la complexité... Donc naturellement, ce sont les vins qui ont ces qualités qui vont être estimés et devenir populaires." Se Vendent... Populaires... C'est çà le marché, non ?

 

Ce sont des Japonais qui ont compris que le consommateur ne voulait pas que du simple et du banal. Et pendant ce temps, la France cherche à copier le Nouveau Monde, et pas forcément dans ce qu'il a de mieux. En cherchant à faire simpliste et uniforme.

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 21:09

10 ans. 10 ans que je me suis régalé avec ce livre, écrit au début du XXème siècle par un Hongrois dont le nom figure en titre de cet article. Petite digression : tout comme les noms islandais du style Vatnajökull ou Eyjafjöll, je n'ai aucun problème pour prononcer les noms hongrois comme Szekésféhervàr par exemple (Ouah, comme je me la joue, n'est-ce pas ? ). Par contre, pour les écrire, çà me prend du temps. Il faut dire que je n'ai fait que 2 ans de piano. Donc je m'efforce généralement à taper "l'auteur" ou "le volcan" plutôt que... les noms déjà écrits ci-dessus. Fin de la digression.

 

Ce livre, donc raconte l'histoire d'un Hongrois, double imaginaire de l'auteur, entre son pays, la France, l'Allemagne. Le tout est accompagné de réflexions sur de nombreux sujets de société de son temps. Tout cela est traité avec une légèreté apparente et une belle ironie.

 

J'ai passé un très bon moment, au point de le prêter et de ne plus le revoir. J'ai demandé partout autour de moi, çà ne disait rien à personne. Puis, il y a un jour ou deux, chez ma soeur, mes yeux se sont posés sur la bibliothèque, et ont redécouvert ce livre. En faisant un nettoyage de printemps plus important que les années précédentes, elle avait exhumé ce livre (mon livre), enfoui depuis 5 à 7 ans.

 

J'ai donc pu redécouvrir une description extrêmement drôle de l'Allemagne : son ordre, sa propreté, sa discipline, son industrie pharmaceutique. "Leurs médicaments, que les toutes premières usines chimiques du monde produisent par millions, nous guérissent immédiatement, à peine les avons-nous aperçus. J'ai souvent dit que je n'aimerais tomber malade et mourir que chez les Allemands. Mais j'aimerais vivre ailleurs si possible : ici, (...), en France".

 

Tout le livre est de cet ordre, drôle et léger, mais pacifiste, anti-conformiste et légèrement anarchiste : "jusqu'à présent, sur terre, tous les désordres sont venus de ce que certains voulaient créer un ordre, toutes les saletés sont venues de ce que certains voulaient balayer".

 

Ecrit en 1933, et vraiment prémonitoire.

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 13:02

Premier exemple : Roman Polanski. Considéré par beaucoup comme un génie du cinéma, auteur de nombreux films primés et encensés. Un grand du grand écran. Paralèllement, il a été poursuivi pour des faits de viol sur mineure par la justice indépendante d'un pays démocratique. Bien qu'ayant toujours fui la justice, il a fini par être arrêté en Suisse. Quel ne fut pas le tollé du milieu du cinéma. On osait poursuivre l'un des leurs !

 

Lorsque Polanski a été arrêté en 2009 en Suisse, j'ai failli tomber de ma chaise en entendant la déclaration de Serge Toubiana, président de la Cinémathèque Française. Selon lui, un cinéaste ne devrait pas être arrêté, surtout en Suisse, pays neutre, où tous les artistes devraient pouvoir circuler librement. D'après monsieur Toubiana, un pays neutre serait donc un pays dans lequel les lois ne s'appliqueraient pas aux artistes. Dans les autres pays, les artistes sont de toute façon aussi au dessus des lois.

 

S'en est suivie une pétition, signée par de nombreux artistes, dont Nadine Trintignant.

 

Plus récemment, monsieur Toubiana se réjouissait de la libération du réalisateur : "Après plusieurs mois de calvaire, Roman Polanski va enfin pouvoir quitter son chalet de Gstaad..." Ah, les prisons dorées, quel enfer, que ce soit à Gstaad ou à New-York.

 

Deuxième exemple : Cesare Battisti. Lui a été condamné, toujours par la justice indépendante d'un pays démocratique, pour plusieurs meurtres. Meurtres commis pour des raisons politiques, donc meurtres fascistes. Ce devrait être une circonstance aggravant des fautes déjà très graves. Sauf pour lui, car il est... écrivain. Or, d'après certains écrivains, il est intolérable que l'un des leurs soit soumis aux mêmes lois que les autres, même pour les fautes les plus graves.

 

Troisième exemple : Bertrand Cantat, chanteur, compositeur. Lui a tué sa femme. Tout simplement. Condamné à 8 années de prison (ce qui peut paraître peu), il en a purgé 4. Par contre, le monde des artistes ne l'a pas beaucoup soutenu. Et pour cause, la victime n'était autre que l'actrice Marie Trintignant. Cette fois-ci, le monde du cinéma a décidé d'être du côté de la victime.

 

Selon que vous serez artiste ou citoyen lambda...

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 19:12

Relire les anciens articles sur un même sujet est intéressant à plus d'un titre. Pour un vin, cela permet de voir l'évolution de sa propre perception, ainsi que l'évolution du goût du vin. A chaque fois, je remarque finalement que d'un article à l'autre, il n'y a pas de démenti, mais généralement un mélange de variantes et de confirmations.

 

Pour ce vin, j'avais noté la première fois une bouche légèrement sucrée et manquant un peu d'acidité. Lors de la dernière dégustation, j'ai surtout retrouvé la pointe de sucre. Je précise par ailleurs que je ne relis l'article précédent qu'après dégustation.

 

Au nez, j'ai distingué comme une fusée à trois étages. Premier étage, des arômes de fruits exotiques, qui m'ont fortement rappelé ceux que je ressens systématiquement dans les sauternes. En second, le pamplemousse, léger, fin. Enfin, une fois les premiers arômes dissipés, se révèle un arôme onctueux et tendre de pomme sucrée.

 

Un très bon vin, qui s'est fantastiquement marié avec de la cuisine japonaise : maquereau au gingembre et aux légumes, soupe miso au tofu et aux champignons. Dans la bouche, au contact du vin, les champignons et le gingembre prenaient une longueur et un relief incroyables, venant à leur tour révéler le vin.

 

Bon, je ne le répèterai jamais assez : si vous passez par la Sarre (forcément après être passés par la Lorraine, en autoroute ou TGV, plus besoin de gros sabots), arrêtez-vous dans cette excellente maison. Un vin comme celui-ci est vendu autour de 11 € , et franchement, c'est presque donné.

 

Vous voulez l'adresse ? Je vous la donne tout de suite, bien sûr : Dehenstrasse 2 - D54459 Wiltingen. Et puis enfin, le site internet n'est plus en construction, et montre de superbes photos des vignes, très en pente, de la propriété. Il mérite une visite, rien que pour les yeux.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 21:30

On a l'habitude de trouver ces arômes sur les vieux vins. Ces arômes évoquent généralement l'humus, la mousse, les champignons, les feuilles mortes... Ce sont donc des arômes d'automne. C'est justement l'une des caractéristiques olfactives de vins arrivés à l'automne de leur vie.

 

Le week-end dernier, je suis allé en forêt de Compiègne. Malgré la sécheresse, elle reste verte, parée de ses couleurs de fin de printemps. Quant aux odeurs de sous-bois, elles sont en ce moment bien différentes de ce qu'elles sont en automne. Elles sont plus vives, plus fraiches : herbes, fougères, et surtout fleurs. Tilleul, aubépine... très forte, l'odeur d'aubépine, arrivant violemment par intermittences, comme de grandes rafales de vents manquant de me déséquilibrer sur mon vélo.

 

Enfin, à un endroit bien déterminé, toujours le même, une odeur fauve, animale. Peut-être un repère invisible, de sangliers ou de cervidés.

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 22:10

Si çà c'est pas un article pour faire du "buzz", n'est-ce pas ? Il ne manque plus que les mots-clés "Zahia" et "DSK", mais on serait complètement hors sujet.

 

Voici donc une photo qui prouve que l'Etat français n'a même plus les moyens de collecter l'impôt, alors que c'est son activité principale. En tout cas, pour les plus honnêtes de nos citoyens qui souhaitent quand même placer leur argent dans un lieu sur, il reste toujours la Suisse, Monaco ou le Lichtenstein.

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 14:34

Je suis tombé par hasard sur cette série, qui apparemment n'a pas fait beaucoup de bruit.

 

J'avoue que le premier épisode, en apparence sans queue ni tête, m'a laissé dubitatif. N'ayant pas compris grand chose, ne sachant si c'était conceptuel, comique ou tragique, j'ai failli arrêter là. Par bonheur, j'ai persévéré, et ce drama est aujourd'hui l'un de mes préférés.

 

Le début commence par une scène lointaine, dans laquelle on voit surgir d'une rue une voiture, une roue et des personnes en flammes, ainsi qu'un jeune homme (Tokuda, le héros), qui court, court, court, avant de s'effondrer. On retrouve ensuite Tokuda en employé d'une compagnie d'assurance, se faisant licencier pour avoir aidé des clients à trouver des failles dans les contrats. Rentrant chez lui, des yakuzas sont devant sa porte, à la recherche de son voisin, un certain Ozaki.

 

Les événements s'enchainent, faisant se rencontrer plusieurs personnages : Tokuda, le héros, jeune homme apparemment gentil et bien sous tous rapports ; Ozaki, jeune yakuza en fuite ; Tagawa, amnésique et armé, à la recherche de son identité ; makiko, aussi belle que mystérieuse et inquiétante ; Kameda, otaku aux pouvoirs surnaturels. Tout ce petit monde se retrouve chez la propriétaire, une vieille dame gentille à l'apparence tranquille.

 

Tous racontent leur histoire, et finissent par s'apercevoir qu'ils ont un lien.

 

Il y a du suspens, et surtout de l'humour grinçant, noir, surréaliste. Certains passages, comme l'histoire de la vieille dame, sont particulièrement hilarants. C'est également le cas de l'intonation que prend Makiko lors de ses scéances d'hypnose.

 

Je suis sorti sur les fesses de cette série vraiment atypique.

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